C’est répondre à différents usages et à divers besoins esthétiques et ornementaux : les arbustes par leur port, leur architecture, leur floraison, leur feuillage, voire pour certains leur écorce, et d’autres encore pour leur parfum, ont un réel intérêt dans une politique d’embellissement de nos communes ;
- techniques, notamment en ce qui concerne la végétalisation des abords routiers, des talus, des pieds d’arbres ;
- écologiques car ils sont des zones de refuge pour la faune (nidification et alimentation des insectes et des oiseaux, des parasites et aussi de leurs prédateurs naturels que nous appelons les auxiliaires).
Certains caducs sont aussi intéressants en saison hivernale pour leurs bois colorés d’octobre à février (comme les Cornus), d’autres persistants décorent la ville de leurs feuillages verdoyants, gris ou panachés. Certains sont même fleuris en hiver comme l’Osmanthus ou le Lonicera fragantissima, et en plus ils sont parfumés ! Mais cette vraie et grande diversité est encore trop peu utilisée dans les espaces verts.
Par ailleurs, il est nécessaire d’adapter le végétal à son milieu. En effet il faut choisir les essences en fonction de leur environnement : sol, exposition. Il faut veiller et les aider à bien passer la saison estivale (amendement du sol, paillage, arrosage pour favoriser leur développement racinaire, ce qui va assurer leur développement et leur pérennité).
Il faut aussi choisir des végétaux en fonction de l’espace disponible afin qu’ils puissent se développer dans des conditions optimum et de façon à limiter les tailles drastiques, traumatisantes et coûteuses en temps (main d’œuvre pour la taille et l’évacuation des déchets. Selon l’espace disponible (terre plein, rond-point…), on choisira les végétaux en fonction de leur hauteur et de leur envergure à l’âge adulte.