La plupart du temps, l’arbre fruitier est la résultante de l’association d’un porte-greffe et d’une variété. Le porte-greffe par son système racinaire permet à l’arbre de s’adapter au sol et détermine le volume recherché.
La croissance de l’arbre
L’arbre fruitier est une plante pérenne ; son développement dure plusieurs années et parfois plus d’un siècle ! Le premier stade est l’état juvénile consacré d’une certaine manière à l’ossification de l’arbre ; celui-ci montre alors une incapacité à fleurir. Puis l’âge adulte voit s’établir l’équilibre entre la pousse végétative et la fructification. Enfin, la vieillesse se manifeste par une vigueur faible, une baisse de la formation des rameaux à bois ainsi que de la production fruitière.
Le cycle végétatif
- L’arbre fruitier sous nos latitudes connaît un cycle végétatif annuel dont les principales étapes sont :
- le débourrement, marquant le renouveau de la végétation ; les bourgeons en latence hivernale gonflent et s’ouvrent : c’est le miracle du printemps ;
- la floraison, suivie de la pollinisation et de la formation des jeunes fruits : beauté absolue ;
- la foliation : les feuilles s’étalent et les pousses s’allongent, les fruits grossissent ;
- enfin la cueillette, suprême récompense, suivie par la chute des feuilles.
Le système racinaire
L’arbre est constitué d’un système racinaire comportant une racine pivotante (voire plusieurs appelées aussi d’ancrage) et des racines traçantes, le tout couvert d’un chevelu qui permet la fixation et l’absorption des éléments puisés dans le sol et apportés par le jardinier.
Ce sont les mycorhizes présents sur ce chevelu qui agissent sur le transfert des éléments minéraux et organiques du sol à l’arbre fruitier. Or ces champignons microscopiques se développent dans des sols où la matière organique et la vie microbienne sont présentes, d’où l’importance pour l’arbre de l’apport de compost plutôt que d’engrais chimique.
Si vous voulez conserver les mycorhizes, n’utilisez pas d’engrais chimique, surtout pas de superphosphates, responsables de la mort de ces champignons.