Ces nuisibles ont des apparences diverses : de couleur brune, noire, verte ou grise, avec ou sans ailes, etc.
Souvent agglutinés par dizaines, les pucerons provoquent des symptômes typiques tels que l'enroulement des feuilles ou encore l'apparition de boursouflures.
Les feuilles ont tendance à devenir collantes (sécrétion de miellat par les pucerons eux-mêmes) et à attirer les fourmis.
Préserver des parasites
- Eviter les excès d’azote qui favorisent le développement des pucerons et d’autres ravageurs.
- Grâce à un environnement diversifié sans pesticides, et par l’installation d’abris à insectes, favoriser la présence d’ennemis naturels des pucerons : coccinelles, syrphes (larves) et chrysopes (larves).
- Favoriser la présence d’auxiliaires parasites : dans ce cas, surtout des petites guêpes qui pondent leurs œufs dans le corps même des pucerons.
- Renforcer la résistance naturelle des fruitiers : le purin d’orties stimule la croissance de ceuxci et refoule les pucerons.
- En automne, couper les parties colonisées pour éliminer les œufs des pucerons présents sur les jeunes rameaux.
Soigner naturellement
- Supprimer manuellement les premiers foyers.
- Fournir aux auxiliaires des sources de pollen et de nectar. Il existe un grand choix de plantes : ombellifères (aneth, fenouil, angélique, etc.), composées (souci, tagète simple, etc.), phacélie, lierre, etc.
- Pulvériser du purin d’ortie (préparation naturelle ou commerciale).
- Introduire des larves de coccinelles indigènes.
- Placer des barrières physiques (filet, etc.).
- Placer de la glu autour des parties atteintes pour détourner les fourmis.
- Asperger avec des jets d’eau puissants qui décrochent les pucerons des feuilles.
Utiliser des produits respectueux de l'environnement
Le traitement chimique contre les pucerons doit se faire avec précaution car même les produits autorisés en agriculture biologique (pyrèthre, roténone) sont nocifs pour les ennemis naturels du puceron.