Réduisons autant que possible les surfaces imperméables (bétonnées et pavées) et laissons un maximum de place aux haies, parterres et autres plates-bandes qui favorisent non seulement la pénétration des eaux de pluie dans le sol (ce qui est utile surtout en cas de très fortes pluies), mais également la biodiversité.
Pour accueillir flore et faune sauvages, il est nécessaire de renoncer aux insecticides, herbicides, mollusquicides, rodenticides… et autres engrais chimiques qui intoxiquent non seulement les proies mais également les prédateurs qui les mangent.
Chaque jardin constitue un élément du « maillage vert » de Bruxelles. Plus les mailles (espaces verts, jardins, terrasses, façades, toitures) sont nombreuses et proches les unes des autres, plus les espèces animales et végétales ont la possibilité de se déplacer d’un espace vert à un autre, et donc de se développer, de se reproduire.
Remplaçons une partie de notre gazon par une pelouse fleurie. Nous nous émerveillerons du vol des papillons, de la beauté des fleurs indigènes et des graminées. Ce n’est pas compliqué : il suffit de laisser pousser spontanément la pelouse et de faucher 2 fois I’an (maximum !), sans laisser le foin se décomposer sur place.
Cette pelouse fleurie attirera insectes, oiseaux et mammifères. Si pour des raisons pratiques, on veut un espace vert plus contrôlé près de la maison, laissons la prairie fleurie se développer dans une partie plus reculée du jardin. Quel confort de pouvoir éviter de tondre de grandes étendues ! Et à ceux qui nous dirons que rien n’est plus beau qu’un gazon bien ras et vert, répondons-leur que l’aspect « sauvage » ou « naturel » d’un jardin est lui aussi porteur de beauté !