L’arbre d’ornement subit un parcours en pépinière marqué par des arrachages et mutilations répétées. Sa reprise est conditionnée par la qualité qui en résulte et par celle du sol urbain remanié qui lui est proposé.
Des interventions répétées sur revêtement ou réseau renforcent les dégâts aux enracinements. Leurs conséquences ne sont pas perceptibles dans un houppier régulièrement taillé. Nombreux sont les sujets dont la dégradation racinaire reste sous évaluée malgré la performance des techniques de sondages du collet ou de la base des empattements racinaires (mail- let, marteau à onde sonore, résistographe, tomographe etc.).
L’analyse architecturale (méthode de F Hallé Université Montpellier II) permet d’établir un diagnostic ontogénique des systèmes racinaires qui est utilisé à différentes étapes de conception ou d’entretien de l’aménagement paysager (AVP/EXE). Il doit envisager la plante entière.
L’écologie de l’espèce pressentie, sa force de plantation, les conséquences de son parcours en pépinière sont confrontées aux qualités et volumes de sol réservés à l’arbre, à l’accessibilité aux réserves hydrique et minérale du terrain naturel afin de valider/invalider les choix. L’étude est conduite en rapprochant plans, sondages géotechniques/pédologiques et analyse d’un échantillon de fourniture végétale.